S’ils n’ont pas compris qu’ils étaient un peu les ambassadeurs des
qualités physiques de notre race, s’ils n’ont pas compris en lui sa fin
propre et qu’il doit être un moyen de perfectionnement moral de
l’individu, s’ils n’ont pas compris qu’en lessivant bien la caque
celle-ci peut sentir moins le hareng…c’est qu’ils sont indignes du
sport. C’est que le sport ne les a pas améliorés. C’est qu’on peut les
renvoyer à leur fumure !" Nihil novum sub sole."Les joueurs doivent
chanter la Marseillaise". Tel est l’impératif catégorique (et
footballistique) de Roselyne Bachelot selon Le Journal du Dimanche du 13
juin 2010. Je ne reviendrai pas sur les coups médiatiques répétés de
Rama Yade opérés à bon compte sur le dos des bleus
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ou de la FFF (Fédération française de football), ni sur les diatribes
anti-Domenech que le député UMP de l’Oise François-Michel Gonnot
distille sur son blog. http://gonnot.over-blog.com/ Je me permettrai,
modestement, de proposer une remise en perspective historique de ces
interventions du pouvoir politique dans le domaine sportif. A l’origine,
était le régime de Vichy. Le commissaire général aux sports de Pétain,
l’ancien champion de tennis Jean Borotra, avait en effet placé sous
tutelle le sport français en promulgant la Charte des sports (20
décembre 1940). Au nom de ce texte "autoritaire", les présidents des
fédérations sportives étaient désormais nommés par le pouvoir et un
sport
Air Max 2003 femmes pas cher comme le rugby à XIII fut même interdit !
Le
Gouvernement provisoire reprit en grande partie cette disposition sous
la forme du régime de l’agrément et de la délégation (ordonnance du 28
août 1945). Désormais les fédérations et associations sportives
recevaient une mission de service public et devaient obtenir l’agrément
de l’Etat pour être subventionnées. L’étatisation du sport français
était en marche.On passera sur
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les avantages et inconvénients d’un tel système qui paraît très
exotique pour nos voisins. Au Royaume-Uni, même si l’Etat ou les
collectivités territoriales s’engagent dans le domaine du sport,
celui-ci reste le domaine d’une "armée de volontaires" pour reprendre
l’expression employée outre-Manche. Quant à nos voisins allemands, ils
ont voulu rompre avec les sombres années du sport nazi. La loi
fondamentale de 1949 assimile le sport à la culture et celle-ci est du
registre des Länder. L’intervention publique s’y fait plus discrète.
Autant dire que les interventions répétées dans le domaine du football –
sans compter la visite supposée de Raymond Domenech à l’Elysée –
rendent compte d’une tutelle peut-être nécessaire mais sans doute d’un
autre âge. Quels que soient les torts des dirigeants de la FFF, ceux-ci
représentent la société civile du sport qui mérite, comme dans toute
démocratie qui se respecte, de disposer d’une vraie autonomie.
D’ailleurs, si la FIFA se penchait un peu sur le cas français, elle
pourrait chercher des noises à la FFF. N’est-il pas précisé dans ses
statuts (article 13 – alinéa g) que les fédérations membres doivent
"diriger leurs affaires en toute indépendance et veiller à ce qu’aucun
tiers ne s’immisce dans leurs affaires".
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